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Le bibliophile Heurtebise

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Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Regards sur les femmes : Ostoya et les dessins humoristiques !

Publié par HEURTEBISE sur 25 Mars 2015, 15:36pm

Catégories : #Beaux livres

RACINE Guillemette :

« Entre hommes ». Regards sur les femmes 1880 – 1930. Flammarion. 1994. Grand in 8 cartonné sous jaquette illustrée de 143 pages. Nombreuses illustrations en couleurs : dessins humoristiques signés par Gus Bofa, Chas Laborde, Henri Bailles, Jacques Villon, Charles Léandre, Benjamin Rabier, etc... - "Un regard sur les femmes : les nubiles, bachelières, promises, ménagères, coquines, séductrices, infidèles, veuves, etc..." Bon état, intérieur frais.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19681 à la Librairie Heurtebise.

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

Georges d’Ostoya : Connu en France d'abord sous le nom de « d'Ostoya » en tant que caricaturiste pour « Le Rire », puis surtout « L'Assiette au beurre » (*) à partir de juin 1901, reste l'un des plus gros contributeurs de cet hebdomadaire satirique illustré, avec pas moins de 41 couvertures et compositions d'albums s'étalant jusqu'en 1912. Son style emprunte parfois au caricaturiste autrichien Eduard Thöny.

En 1908-1909, il illustre deux brochures du militant anarchiste Józef Zieliński (1861-1927), imprimées à Paris directement en polonais. En 1913, il signe pour la première fois sous le nom de Georges d'Ostoya un roman intitulé « L'Amour d'une Russe » publié chez Ferenczi & fils. Durant la Première Guerre mondiale, d'Ostoya fait montre d'un antigermanisme et d'un antimonarchisme virulents, fustigeant à travers des albums lithographiés l'Allemagne dévorant la Pologne ou la famille impériale d'Autriche-Hongrie décatie. Il reste en cela fidèle à ses engagements pris durant la période 1902-1912, où son pinceau chargeait systématiquement le tsar Nicolas II, les diverses têtes couronnées d'Europe centrale, de la Turquie ottomane ou de la Couronne britannique.

Après 1918, il poursuit sa collaboration au monde du livre en entreprenant une série de traductions à partir du russe et du polonais. Il a travaillé avec Emmanuel Bove pour Ferenczi, et a introduit André Salmon chez cet éditeur (les deux hommes avaient composé ensemble L'Assiette au beurre du 10 septembre 1910. D'Ostoya semble publier moins de dessins de presse et de caricatures au cours des années 1920-1930. L'on trouve désormais son nom associé à des travaux de révisions de traductions et d'écrits posthumes inédits en français de Léon Tolstoï, ainsi qu'à des textes de Fédor Dostoïevski, traductions parfois menées aux côtés de Bove d'après Gustave Masson (1819-1888) et qu'il émaille d'illustrations. Il poursuit également une œuvre de romancier et d'essayiste, notamment chez Georges Crès, puis collabore aux magazines Nouveau Siècle, Fantasio, et au Miroir du monde (1933) dans lequel il publie une nouvelle intitulée « Le Train fantôme ».

Dessin de G. Ostoya - « ça m’étonne que, malgré la fermeté de vos arguments, chère madame, votre client n’ait pas gagné en première instance ! »

Dessin de G. Ostoya - « ça m’étonne que, malgré la fermeté de vos arguments, chère madame, votre client n’ait pas gagné en première instance ! »

(*) L’Assiette au beurre est un journal hebdomadaire satirique illustré français ouvert aux dessinateurs et sensible aux idées socialistes et anarchistes. La première série est parue du 4 avril 1901 au 15 octobre 1912, puis le titre est repris, à un rythme mensuel, entre 1921 et 1925. Devenu simple supplément, il disparaît en 1936. Dès son apparition, L'Assiette au beurre se distingue de la plupart des autres feuilles humoristiques françaises par sa composition inédite : chaque numéro comprend majoritairement dessins et caricatures en bi- ou trichromie et pleine (ou double) page (au lieu de quarts de page habituels), avec un minimum de 16 pages illustrées. Régulièrement, un artiste se voit confier la réalisation d'un numéro sur un thème précis, ce qui fait de chaque livraison un véritable album. (Charles Léandre, Jossot, Steinlein, Jacques Villon, Charles Huard, Vogel, Jeanniot, Ibels, Kupka, Roubille, Hermann-Paul, etc…) Des numéros spéciaux peuvent aller jusqu'à 48 pages. Source : Wikipédia.

 

Voici un ouvrage sérieux pour comprendre et analyser les dessins de cette revue : Élisabeth Dixmier et Michel Dixmier, « L'Assiette au beurre : revue satirique illustrée », 1901-1912, Editions Maspero, 1974, 382 pages.

Un numéro de l'Assiette au Beurre illustré par Jossot (1866 - 1951)

Un numéro de l'Assiette au Beurre illustré par Jossot (1866 - 1951)

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