Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le bibliophile Heurtebise

Le bibliophile Heurtebise

Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Un royaliste de coeur, le Comte de Montlosier !

Publié par HEURTEBISE sur 10 Décembre 2012, 15:57pm

Catégories : #Beaux livres

Comte de Montlosier :

Mémoire à consulter sur un système religieux et politique tendant à renverser la religion, la société et le trône. 7ème édition, revue, corrigée, augmentée et ornée d'un portrait de l'auteur. A Paris, chez Dupont et Roret. 1826. In 8 relié pleine veau moucheté d'époque. Dos lisse orné, plats bordés d'une guirlande dorée. 360 pages. Un portrait frontispice gravé en taille douce. Bon exemplaire. "Célèbre ouvrage d'inspiration féodale, gallicane et anticléricale s'opposant fortement aux thèses des Jésuites..."

 Ouvrage référencé HE 14311 à la librairie Heurtebise

 MONTLOSIER-2jpg.jpg

 

MONTLOSIER-1jpg.jpg

 

 

François Dominique de Reynaud, comte de Montlosier, né à Clermont-Ferrand le 16 avril 1755 et mort dans la même ville le 9 décembre 1838, est un homme politique français.

Ancien élève du collège des Jésuites clermontois, il s'est surtout distingué par une Étude sur les volcans d'Auvergne parue en 1789 peu avant la Révolution. Élu député suppléant de la noblesse du bailliage de Clermont-Ferrand aux États généraux, le comte de Montlosier y siège à partir de septembre 1789. Il se fait remarquer par son acharnement à défendre les privilèges, Il défend la monarchie avec obstination et talent, participe à la rédaction du journal Les Actes des Apôtres si bien que l'évolution des événements l'oblige à l'exil ; à Coblence tout d'abord avant d'émigrer à Londres en 1791. Il y dirigea un journal, le Courrier de Londres, une des publications de l'immigration.

De retour en France sous le Consulat, en 1800, Montlosier est sollicité par Bonaparte pour écrire cette fois dans Le Bulletin de Paris des articles anglophobes. Fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères, puis chargé de faire des rapports sur l'état de l'opinion publique pour le compte de Fouché, avec lequel il était en rapports étroits depuis son exil, Fouché l'aidant alors financièrement en échange de renseignements sur les Émigrés.

Cependant, royaliste de cœur, il se rallie en 1814 et 1815 à Louis XVIII. Il est bien accueilli à la Restauration, ce qui lui permet de publier Une histoire de la monarchie française interdite par le précédent régime depuis son établissement. Il y fait l'éloge, avec enthousiasme, de la féodalité fondée sur l'implantation germanique, prenant ainsi la suite de Boulainvilliers dans l'infléchissement des idées antinationalistes de l'aristocratie française (ou du moins de la prétendue noblesse de sang bleu, proclamant descendre d'une noblesse germanique, au contraire de la noblesse de robe post-médiévale) vers des préoccupations raciales liées à la conscience d'une filiation germanique.

Sous Charles X, le comte de Montlosier se montre inquiet, en revanche, des progrès des tendances ultramontaines, il publie le Mémoire anticlérical, contre ce qu'il appelle le parti prêtre, et défendant le gallicanisme.

Un ralliement à la monarchie de Juillet lui vaut rang de conseiller général du Puy de Dôme, Louis-Philippe ajoutant en 1832 l'entrée à la Chambre des pairs. Seuls lui seront refusés, à l'ultime moment de sa vie, les sacrements d'un clergé qui n'oublie pas les dures critiques prononcées à son encontre et que le comte n'a pas voulu rétracter. Position qu'il conserva jusqu'à sa mort, puisque son enterrement fut civil.

Sources : Wikipédia.

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents